Portrait de Domolandais : Les Tontons Boiseurs, le bois dans la peau

Les Tontons Boiseurs agencent maisons landaises et événements du monde entier…

Fondée par Adrien Francine en janvier 2022, cette entreprise de décoration événementielle rassemble aujourd’hui quatre personnes. Une activité à taille humaine, dimension primordiale pour celui qui se considère plus comme un chef d’orchestre que comme un véritable chef d’entreprise…

C’est à Saint-Geours-de-Maremne, au cœur du technopôle Domolandes, que se sont installés les Tontons Boiseurs. Un choix réfléchit pour permettre à l’entreprise d’évoluée dans une synergie positive…

Originaire de région parisienne, Adrien Francine a grandi dans une scierie tenue par ses oncles. Selon lui, c’est de là que remonte son amour pour le bois. Après des études pour vivre de cette passion, il déboule dans le monde du travail et dans celui de l’événementiel. « J’ai fabriqué des décors pendant plus de 10 ans. J’ai gravi les échelons, et ma première boîte avait d’ailleurs très bien fonctionné ! Mais c’était un secteur très stressant, et l’humain n’était pas véritablement pris en compte… Je ne voulais plus de ça ». C’est pendant la période covid qu’il découvre les Landes, par l’intermédiaire de sa compagne, et qu’ils décident de s’y installer. « J’ai démissionné, j’ai quitté Paris, et j’ai lancé ma boîte ici ! ».

La décoration événementielle reste l’une des activités des Tontons Boiseurs, mais ce n’est pas la seule. « Nous avons trois activités principales aujourd’hui : l’agencement, avec du mobilier sur-mesure, plutôt haut-de-gamme ; la décoration événementielle donc, nous avons par exemple réalisé le podium d’accueil du festival du film international de Biarritz ; et la production un peu plus industrielle de bois, en petites séries ».

Un travail assuré par quatre « passionnés qualifiés » explique Adrien Francine, qui s’est donné pour priorité le bien-être au travail. « C’est important de se faire plaisir dans notre métier ! J’avais besoin de retrouver cette dimension humaine ». Le nom de son activité est d’ailleurs un clin d’œil à cette philosophie altruiste, puisque « Tonton » est le surnom que lui et un groupe d’amis se donnent affectueusement.

Cette philosophie s’accompagne naturellement d’actions concrètes. « Je suis un grand défenseur de l’entreprise libérée. Je ne me considère pas comme un chef d’entreprise qui a des salariés, je suis plutôt un chef d’orchestre qui fait jouer de la plus belle des façons possible la partition aux menuisiers. Par exemple, tous les collaborateurs ont accès à tous les documents, sauf à la comptabilité. Moi mon rôle, c’est surtout de m’assurer que les gens bossent dans les meilleures conditions possibles ».

Je me sens bien ici

Pour ce faire, Adrien Francine et les Tontons Boiseurs peuvent profiter du technopôle Domolandes et de ses infrastructures. « J’aime ce côté de pépinière d’entreprises. On m’a parlé de Domolandes, et quand j’ai rencontré les dirigeants, ça s’est super bien passé. Aujourd’hui je me sens bien ici ! On se sent épaulés, écoutés, ils nous soulagent beaucoup en ce qui concerne le quotidien de la gestion d’une entreprise ».

Les Tontons Boiseurs, comme les autres adhérents du technopôle, bénéficient ainsi d’un local qui leur est attribué, mais aussi d’espaces communs comme des salles de réunion, bureaux, etc. « Cela nous a aussi apportés de la crédibilité aux yeux de certains clients. Et puis nous travaillons avec d’autres entreprises implantées ici dans une bonne synergie. C’est vraiment du donnant-donnant, c’est très intéressant ».

Forts d’une équipe qui devrait s’agrandir prochainement, et d’un cadre de travail qui correspond donc aux attentes de son gérant et des autres menuisiers de l’entreprise, les Tontons Boiseurs se projettent vers un avenir plutôt positif. On peut par exemple vous dire qu’un décorateur événementiel du Sud-Ouest réalisera de l’ameublement pour les prochains Jeux Olympiques, et étant donné qu’il n’y a qu’une entreprise de ce genre sur notre territoire, on vous laisse deviner de qui on parle…

Retrouvez l’article de Presse Lib : https://presselib.com/article/tontons-boiseurs-agencement-maisons-landes-evenements-monde-economie-artisanat-bois-domolandes

1er Salon de la Réparation et de l’Upcycling organisé par Voisinage !

L’Association VOISINAGE, hébergée à Domolandes, organise son premier Salon de la Réparation et de l’Upcycling le samedi 23 septembre 2023 à Salle A NOSTE de Soustons, de 10h à 18h.
L’objectif est de  promouvoir l’économie circulaire et le développement durable.
Des ateliers et des animations seront proposés par plus de 25 participants. Tout au long de la journée, créateurs, artisans et associations partageront leurs connaissances, leurs expertises et leur inventivité avec les visiteurs.
Du textile à l’électroménager en passant par les vélos ou les voiles de bateau, ce seront autant de sources d’inspiration et de motivation pour encourager la réparation et l’upcycling dans notre société et ainsi participer à la réduction des déchets.
Plus d’informations : https://voisinage.net/sru/

Portrait de Domolandais : Shield Robotics concrétise les idées les plus folles et innovantes

Shield Robotics concrétise les idées les plus folles et innovantes

Installé à Domolandes, le bureau d’étude spécialisé dans la robotique et les drones innove constamment pour réaliser les projets de ses clients. Il travaille déjà sur les transports du futur…
Interview de PresseLib du 5 septembre 2023
Le E-Wings, un des projets de la start-up Shield Robotics, implantée à Domolandes.
Anthony Gavend est passionné par le code et le monde de l’informatique depuis ses 12 ans. Lors de ces études au collège de Peyrehorade, cet autodidacte a créé ses premiers logiciels de contrôle de réseau, toujours utilisés pour sécuriser l’accès des élèves.

« J’aime construire des choses qui n’existent pas, être un pionnier et ouvrir des voies. C’est le goût du challenge qui me motive », souligne l’entrepreneur landais, qui a déjà créé une dizaine d’entreprises. Les hasards de la vie et des rencontres lui font s’intéresser à l’univers des drones.

En effet, Fabien Farge, médecin urgentiste pour le SAMU 40 à Biscarose, voulait mettre au point un drone de sauvetage en mer capable de prendre en charge ou d’aider les potentielles victimes. Il rencontre Anthony Gavend et concrétisent ensemble ce projet en 2016, en créant Helper Drone, à Hinx.

Au cours de ces dernières années, l’inventeur de 34 ans a acquis une solide expérience dans ce domaine, et travaille notamment avec l’armée. Il y a trois ans, il a été nommé par la France expert dans le domaine auprès de l’Union européenne.

« Notre spécificité est que nous ne sommes pas des ingénieurs, mais plutôt des adeptes de l’expérimentation. Les ingénieurs vont construire des machines ultras sophistiquées et chères, mais ne vont pas oser tester les limites de leur appareil. Contrairement à eux, au début, nous avons volontairement crashé des drones pour connaître leurs compétences réelles. On nous prenait pour des fous d’ailleurs, mais aujourd’hui, on en sait beaucoup plus qu’eux sur le sujet », souligne Anthony Gavend.

Shield Robotics est née en 2020 et basée à Saint-Geours-de-Maremne. Spécialisée dans la robotique, l’entreprise de 17 salariés conçoit et vend des robots accessibles et innovants, rover de transport de charge, drone de surveillance, transport de matériel à grande autonomie, mini véhicule de contrôle rapide, drone flottant pour l’étude et la sécurisation des lacs, fleuves…

Des collaborations ambitieuses

« En tant que bureau d’étude, nous assistons aussi d’autres sociétés ou groupes dans leur choix technologique et proposons des solutions d’intégrations, de paramétrages, d’études, simulations pour la fabrication de drone, rover… », précise-t-il.

Actuellement, la start-up landaise planche sur les transports du futur. Parmi ses projets phares, on peut notamment citer le E-Wings, réalisé en collaboration avec l’entreprise Skyvibration et le champion du monde de wingsuit Vincent Descols. Le 29 mai dernier, ils ont testé en première mondiale, ce wingsuit équipé de quatre turbines électriques permettant de parcourir de plus longues distances et de voler jusqu’à 250 km/h.

« Cela nous a demandé une année de travail. Vincent Descols est venu nous voir avec ce projet en tête et ça a été un coup de foudre, autant pour le côté humain que technique. Nous l’avons testé pour la première fois à 100 % de ses capacités, au-dessus du bassin d’Arcachon. »

Portant l’ambition de fabriquer « des machines qui dépassent le commun des mortels », Shield Robotics élabore également pour l’armée française des drones militaires de 25m2 capables de porter jusqu’à 500 kg de matériel. Tout récemment, l’entreprise landaise a aussi dévoilé le premier prototype de Formule 1 volante avec pilote embarqué, en partenariat avec la société monégasque MC clic.

« D’autres projets vont être annoncés d’ici la fin de l’année : nous travaillons sur un système qui permettrait au public d’être le pilote dans un vaisseau drone volant en toute sécurité. Nous venons d’ailleurs de déposer les brevets. On étudie aussi un système d’immersion pour vivre en live et au sol le saut en parachute d’une autre personne. C’est assez incroyable », révèle Anthony Gavend.

Portrait de Domolandais : FPB, spécialiste de la MAINTENANCE DE CHAUDIÈRES INDUSTRIELLES

Pour Lionel Puyo, « intégrer Domolandes a été déterminant » dans l’évolution de FPB…

Interview de PresseLib du 20/06/23 
Fondée en 2019, c’est cette même année que l’entreprise spécialisée dans la maintenance de chaudières industrielles a intégré le technopôle landais. Bien que l’entreprise s’apprête à déménager, elle souhaite rester proche d’un lieu « parfait pour se développer » …

 

Un camion portant le logo FPB Services.
Photo : FPB Services
FPB œuvre partout en France métropolitaine et dans les DOM-TOM, pour assurer le bon fonctionnement des chaudières dans les secteurs de l’industrie papetière, chimique, et de l’incinération de déchets.

Au mois de septembre 2019, Lionel Puyo lance, avec deux autres associés, FPB. La société est alors spécialisée dans la maintenance de chaudières industrielles. « J’ai toujours travaillé dans l’industrie », commence-t-il. L’idée est venue à la suite de la rencontre de l’un de ses associés. « Moi j’étais ici, à Saint-Geours-de-Maremne, et lui était du côté de Lyon. Nous ne voulions pas bouger, ni l’un ni l’autre, alors nous avons décidé de fonder l’entreprise sur deux sites ». Lionel Puyo décide de joindre le propriétaire de l’entreprise qu’il dirigeait alors au projet.

C’est donc entre le Rhône et les Landes que se bâtit l’entreprise. « Le siège opérationnel est là-bas, et le siège social est ici. Ce n’est pas le plus simple, on ne se facilite pas la tâche ! », plaisante Lionel Puyo. Localement, c’est à Domolandes que FPB s’est installée. Un choix « déterminant » selon l’un des fondateurs. « Je connaissais le technopôle, et nous cherchions des bureaux. Le lien était tout trouvé ! Alors nous avons candidaté, et nous avons été retenus ».

« Le site nous aide énormément car il nous met à disposition des installations et des infrastructures premium, à des coûts très raisonnables. Ils ont aussi été très utiles pour nous mettre en relation avec quelques clients, et même avec une entreprise chez qui nous achetons régulièrement des pièces. C’est une rampe de lancement douce, c’est le modèle parfait pour se développer ! », se réjouit Lionel Puyo.

Photo : FPB Services

Et si l’on se penche sur l’évolution de FPB depuis sa création, les courbes donnent raison au fondateur : un chiffre d’affaires en constante hausse, qui a atteint les 7 millions d’euros sur l’année 2022, des clients partout en France et dans les DOM-TOM, et une équipe qui avoisine les 40 collaborateurs. « C’est l’objectif d’une pépinière d’entreprises, et il a été pleinement rempli. Nous devrions déménager d’ici la fin de l’année, mais juste à côté du site pour continuer à profiter de ses installations »

Grâce à l’accompagnement offert par Domolandes, FPB a donc pu développer ses activités. « Aujourd’hui, nous sommes principalement sur une activité de maintenance. Mais nous faisons aussi de l’étude, de l’installation neuve, et de la fabrication pour quelques pièces. C’est d’ailleurs un axe que l’on souhaite développer à l’avenir ». Un développement qui arrivera après la stabilisation de l’entreprise, à la suite d’une évolution que le dirigeant reconnaît comme étant « très brutale ».

« C’est un secteur relativement de niche. Par exemple, localement, nous sommes seuls », développe Lionel Puyo avant d’en expliquer les raisons. « Les chaudières industrielles ce sont des équipements immenses, très réglementées, d’environ 20 mètres de haut, très techniques, construit avec des aciers très spéciaux. Cela nécessite un entretien particulier car elles fonctionnent sous pression, et que le moindre souci peut les transformer en bombes… ».

Cette expertise permet à FPB de travailler avec beaucoup de gros industriels dans l’industrie papetière, l’industrie chimique, les incinérateurs de déchets, etc. L’entreprise réalise aussi des chantiers dans des réseaux de chauffage urbain. « Il y a de quoi faire », conclut Lionel Puyo, sur une note on ne peut plus optimiste.

Découvrir la fiche FPB Services sur le site de Domolandes

Une chaudière industrielle. Photo : FPB Services

 

RETOUR SUR LA MATINÉE TRANSMISSION & REPRISE D’ENTREPRISE – mardi 20 juin

Mardi 20 juin, Domolandes et Bellechasse Conseil organisait une matinée de tables rondes sur le thème la transmission et la reprise d’entreprise.

Sur ces temps d’échanges et de partage, nous avons abordé avec des professionnels les différentes étapes d’un rachat ou d’une transmission réussie, les pièges à éviter et les bonnes pratiques à adopter en fonction du contexte économique et social actuel.

Les témoignages et les cas concrets d’experts et de professionnels nous ont aidé à mieux comprendre les enjeux et à mieux appréhender les facteurs clé de réussite : aspects RH, fiscalité, recherche de fonds, humains, stratégie de recherche…

Domolandes tient à remercier l’ensemble des participants et en particulier les intervenants professionnels :

Jérôme SPANEK de BELLECHASSE CONSEIL
Elodie LE MELINER du CREDIT AGRICOLE AQUITAINE
Alexandre DARBO du cabinet IN EXTENSO
Denis AYALA de PERFHOMME
Bruno RUFFIAT de la CMA LANDES
Pierre BIENABE de la société AGGLOLUX CBL
Pascal LANNEBERE de l’entreprise FOIE GRAS RAYMOND D’ARTIGUES
David GAVEND de SHIELD ROBOTICS